Le vingt-sixième jour du douzième mois lunaire, la tradition est de préparer la viande pour le Nouvel an. « 去买肉“ qu mai rou, littéralement « aller acheter de la viande », est l’une des coutumes traditionnelle de la fête du printemps, encore pratiqué aujourd’hui.
Dans le passé, les gens ordinaires avaient une vie relativement pauvre et les familles étaient nombreuses, et chacune ne pouvait pas se permettre de commencer l’année par la consommation de viande. Il s’agissait donc d’un luxe réservé aux repas de fête.
Cependant, le porc étant, en terme d’élevage, plus rentable, comparé au boeuf par exemple (moins couteux que celui-ci à l’achat et à l’entretien), il était privilégié à l’abattage par les familles paysannes pouvant se le permettre, en prévision du Nouvel an.
De nos jours, la viande de porc reste une viande de choix pour la préparation du repas de la nouvelle année, notamment dans la confection des plats comme le porc au caramel, les boulettes de porc, le porc sauté aux pousses de bambous et champignons ou encore les raviolis au porc.