Avant l’arrivée de la Fête du Printemps, beaucoup de préparatifs doivent être faits, et beaucoup sont encore à faire!
En ce vingt-neuvième jour du douzième mois du calendrier lunaire, les familles doivent alors cuire les pains et les nouilles préparés la veille, ou encore préparer l’alcool du prochain grand repas. Ce jour est notamment l’occasion pour les familles d’honorer leurs ancêtres et de se rendre sur leur tombes.
Le dicton populaire raconte que « lors du vingt-neuvième jour, les petits pains sont cuits à la vapeur ». Au cours de la préparation de ces pains, les gens donnent alors libre cours à leur imagination et font des petits pains aux formes diverses, comme des petits animaux ou bien même des fruits et des fleurs. Une fois la cuisson accomplie, en ce vingt-neuvième jour, les familles n’auraient alors normalement plus rien de culinaire à préparer.
En effet, le mot « 蒸“ zheng , littéralement « cuire à la vapeur », se rapproche de 争 zheng qui signifie se disputer. Et « 炒 » chao faire revenir est similaire à « 吵 » chao se quereller. Ainsi, les familles à partir de ce jour les familles n’étaient plus aux fourneaux.
De plus, selon la tradition, les pains vapeur, joliment préparés et cuits, sont considérés comme le « visage », la « face » de la famille. Par le passé, les créations culinaires étaient placées sur la table des offrandes de l’autel familial à la vue de tous. S’ils étaient appréciés de tout un chacun alors l’honneur de la famille était sauf et la chance se répandrait pour cette dernière tout au long de l’année à venir.
Afin de conclure, le coté « nourriture » des préparatifs du Nouvel an, les familles choisissent en ce jour, l’alcool qui accompagnera le repas. Bien souvent, pour les adultes, le vin sera au menu du dîner du Nouvel An.
Dans l’ancien temps, de nombreuses personnes ne pouvaient pas se permettre d’acheter du vin en bouteille. Ils utilisaient alors leurs propres bouteilles ou bocaux, pour contenir le vin lors de leur achat, qui était conservé dans de grands récipients en terre.
En Chine, par tradition, la célébration de la mort et le culte des ancêtres sont des symboles importants de piété filiale.
Ainsi, toujours selon un dicton populaire, « le vingt-neuvième jour honorer les ancêtres »
C’est pourquoi, à chaque fête, les familles se doivent de rendre hommage à leurs aïeux. La Fête du Printemps étant une grande fête, la cérémonie de commémoration des ancêtres est particulièrement solennelle et d’autant plus importante. Alors, généralement, au matin du vingt-neuvième jour, les familles proposent aux défunts, des offrandes constituées des mets préparés au cours de la dernière semaine en prévision du Nouvel an afin que ces derniers puissent également, par la pensée, participer aux festivités.