Hua Mulan :
Selon la légende, Hua Mulan servit pendant 12 ans dans les armées du royaume des Wei dans la guerre contre les RouanRouan, barbares mongols. Elle se battit sous la bannière de l’empereur Taiwudi (408–452). Elle se déguisa en homme pour prendre la place de son père, trop vieux ou de son frère, trop jeune. Elle avait été entrainée aux arts du combat, comme beaucoup de filles d’officiers et décida d’y aller à leur place. Contrairement à ce que montre l’adaptation de Disney ou au cinéma avec Jingle Ma, elle ne mentit pas à ses parents ; ceux-ci acceptèrent son choix.
Wu Zetian :
Femme d’humble extraction, l’impératrice Wu Zetian arrive au sommet par le charme, la ruse et le crime. À la cour de Chang’an (l’actuelle Xi’an, sur la rivière Wei), elle assume le pouvoir suprême d’une main de fer pendant un demi-siècle, de 655 à 705, d’abord dans l’ombre de son mari puis de son fils, et enfin en son nom propre.
Li Qing Zhao :
Li Qingzhao naît en 1084 sous la dynastie Song, dans le Shandong, une province de l’est de la Chine abritant à l’époque la capitale impériale, Kaifeng. Ses deux parents sont éduqués et introduits dans les cercles littéraires et culturels de l’époque. À une époque où peu de femmes bénéficient d’une éducation, sa mère est une poétesse connue et reconnue. Li Gefei, son père, est fonctionnaire à la capitale.
Ching Shih :
Ching Shih est née sous le nom de Shih Yang aux alentours de 1775, dans la province chinoise de Guandgong. Rien ne laissait présager que cette prostituée dans l’un des bordels flottants de Canton allait finir par se reconvertir à l’âge de 26 ans, et révéler de grands talents dans la piraterie. Redoutable stratège et d’une intelligence décrite comme hors du commun, elle fera carrière à bord d’un autre type de bateau, à la suite de sa rencontre avec Cheng I, pirate héritier d’une longue filiation et commandant de la flotte du Drapeau rouge.
Cixi :
En 1852, à l’âge de seize ans, Cixi (également appelée Tseu-Hi) fut retenue comme l’une des nombreuses concubines de l’empereur Xianfeng. A la mort de celui-ci en 1861, leur fils de cinq ans lui succéda sur le trône. Aussitôt, avec la complicité de l’impératrice officielle qui n’avait pas d’héritier mâle, Cixi organisa un coup d’Etat contre les régents, ce qui fit d’elle la véritable souveraine de la Chine.